Il était 20 heures, Haolaï avait faim, le munu unique du repas de ce soir du refectoire ne lui plaisait pas, alors elle préféra aller au restaurant. Elle enfila un T-shirt et un jean, laça ses chaussure, et sortit du pensionnat dans l'air chaud et lourd des soirs d'été, où il faisait encore grand jour.
Hao' marcha une dizaine de minutes, son ventre criant de plus en plus souvent famine, quand elle arriva devant le restaurant. Elle poussa la porte et une petite cloche annonça son entrée. Il y avait du monde dans la salle, et un brouhaha qui avait dû couvrir le son de la clochette.
Elle chercha des yeux une table libre. Elle trouva rapidemment une table pour deux personnes. Tous les gens étaient réunis en famille ou entre amis, sur des tables pour un nombre élevé.
Haolaï s'assis, accrocha son sac en bandoulière sur le lequel elle avait fabriqué des scoobidous pour porte-clé à sa chaise, puis attendit un serveur qui viendrait lui apporter la carte. Apparement, même dix minutes plus tard, personne ne semblait l'avoir remarqué. Elle somnolait, sa tête posés sur ses bras, sur la table, quand quelqu'un lui tappa sur l'épaule.